Bonsoir,
Cela me rappelle une de mes évac sanitaire sur la Pitié avec les dragon95 lors de laquelle je n'ai juste eu le temps d'entendre dans la phonie "Qu'est ce qu'il fout là ce con" avant d'être croisé (en trombe bien entendu) par un Dauphin (à priori bleu et blanc, encore que...ça va très très vite!^^) alors que nous étions pratiquement à la verticale de Roland Garros. Je dois dire que je n'ai pas eu le temps d'avoir peur mais qu'il me reste la question: Qui est cet impudent qui vole dans un secteur hyper règlementé! Autre reste de ce croisement, comment faisaient les chasseurs de la deuxième guerre mondiale pour identifier leurs ennemis?
Amitiés, Greenhopper.
Histoires de Pilotes
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Greenhopper
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janeg
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Re: Histoires de Pilotes
Le Premier Solo
Bonsoir à tous,
Vous ne le savez peut-être pas, mais lorsqu'un pilote est lâché en solo, son instructeur ne le prévient jamais.
Je vais donc vous raconter cette histoire, qui date déjà de plus de vingt ans.
Un bel après midi de mai, pas un nuage, un très léger vent du Sud, bref, un temps de rêve.
Comme d'habitude, nous montons dans un DR400 du club, mon instructeur et moi.
Moteur mis en route, roulage jusqu'à la piste, essais moteurs et gouvernes . . . Tout est OK.
C'est à ce moment précis que mon moniteur rouvre la verrière et sort en me disant : " Et bien désormais tu voleras tout seul " Phrase agrémentée d'un petit clin d'oeil de mon mentor !!
Je ne me doutais de rien et fis comme d'habitude les annonces de départ dans la phraséologie officielle.
Décollage avec un cran de volet,aucun problème.Tour de piste et retour en approche.
Je suis bien concentré et veille sur ma pente de descente, d'autant plus que trois peupliers bordaient l'entrée de piste à cette époque.
Volets à fond, réglage du moteur sur 1500 tours, autant dire que je suis au second régime, à 10 % en dessus du décrochage.
Là, surprise totale, le pilatus des parachutistes que j'avais vu de loin embarquant ses paras, s'avance sur la piste alors que j'avais fait les appels règlementaires radio !!
J'annonce donc atterrissage interrompu, rentre un cran de volets et remets les gaz, et me revoilà reparti pour un tour. Je n'ai même pas eu le temps d'avoir peur.
Mais à ma seconde approche, le pilatus, ayant largué ses paras, était redescendu en flèche et là . . . J'ai vu l'altercation de ce pilote avec mon instructeur. S'il n'a pas pris un gnon dans la figure, il a eu bien de la chance.
En fait, sa radio était en panne, et il ne regardait même pas ce qui pouvait arriver en approche.
C'est grâce à une instruction bien faite que j'ai su, ce jour là, m'en tirer avec les félicitations des autres membres du club . Celui qui a eu le plus peur, en fait, a été mon instructeur!!
Janeg
Bonsoir à tous,Vous ne le savez peut-être pas, mais lorsqu'un pilote est lâché en solo, son instructeur ne le prévient jamais.
Je vais donc vous raconter cette histoire, qui date déjà de plus de vingt ans.
Un bel après midi de mai, pas un nuage, un très léger vent du Sud, bref, un temps de rêve.
Comme d'habitude, nous montons dans un DR400 du club, mon instructeur et moi.
Moteur mis en route, roulage jusqu'à la piste, essais moteurs et gouvernes . . . Tout est OK.
C'est à ce moment précis que mon moniteur rouvre la verrière et sort en me disant : " Et bien désormais tu voleras tout seul " Phrase agrémentée d'un petit clin d'oeil de mon mentor !!
Je ne me doutais de rien et fis comme d'habitude les annonces de départ dans la phraséologie officielle.
Décollage avec un cran de volet,aucun problème.Tour de piste et retour en approche.
Je suis bien concentré et veille sur ma pente de descente, d'autant plus que trois peupliers bordaient l'entrée de piste à cette époque.
Volets à fond, réglage du moteur sur 1500 tours, autant dire que je suis au second régime, à 10 % en dessus du décrochage.
Là, surprise totale, le pilatus des parachutistes que j'avais vu de loin embarquant ses paras, s'avance sur la piste alors que j'avais fait les appels règlementaires radio !!
J'annonce donc atterrissage interrompu, rentre un cran de volets et remets les gaz, et me revoilà reparti pour un tour. Je n'ai même pas eu le temps d'avoir peur.
Mais à ma seconde approche, le pilatus, ayant largué ses paras, était redescendu en flèche et là . . . J'ai vu l'altercation de ce pilote avec mon instructeur. S'il n'a pas pris un gnon dans la figure, il a eu bien de la chance.
En fait, sa radio était en panne, et il ne regardait même pas ce qui pouvait arriver en approche.
C'est grâce à une instruction bien faite que j'ai su, ce jour là, m'en tirer avec les félicitations des autres membres du club . Celui qui a eu le plus peur, en fait, a été mon instructeur!!
Janeg