Hommage - Vol 103 PanAm - 21 décembre 1988
Posté : 18 avr. 2012, 14:12
Bonjour à tous !
Aujourd'hui, j'aborde un hommage qui est resté longtemps - et reste encore - dans les mémoires comme un sujet difficile, à la fois pour les relations internationales, mais aussi et surtout pour le deuil qu'il a entraîné.
En effet, le vol PanAm 103 montre toute l'horreur de l'être humain qui s'autodétruit. De plus, ce crash aérien a été vivement dénoncé pour ce qui est de la condamnation des prétendus "poseurs de bombe". Mais je ne suis ici ni pour faire de la philosophie, ni pour faire des jugements. Je ferai simplement un hommage, par le biais d'une série de screens, à toutes les victimes et toutes les familles qui ont été endeuillées par ce terrible accident.
Mais avant l'hommage en lui-même, je voudrais, si vous le voulez bien, vous présenter quelques points qui m'ont posé problème pour cet hommage.
Tout d'abord, la scène se passe la nuit. En effet, nous sommes en fin décembre dans la partie haute de l'hémisphère Sud et la nuit tombe tôt (aux alentours de 16h45). Vous comprendrez bien que faire une série de screens la nuit est inutile, alors j'ai volontairement avancé les montres de 2 heures 30. Ceci vous permettra de mieux apprécier les screens, plus lumineux. Je vous prie de m'excuser pour cette première entorse à l'Histoire.
Ensuite, et contrairement au premier hommage sur le crash de Ténérife que j'avais fait avec Airlink, il y a peu d'informations concernant les horaires et évènements pré-vols. J'ai seulement pu glaner quelques informations par-ci par-là à l'aide de reportages vidéo et de sites internet, mais pas assez pour retracer l'Histoire complète. J'ai donc dû "inventer" (ou plutôt "déduire", car j'ai pris les options qui me paraissent les plus probables) les évènements pré-vol, tel que la piste de décollage ou la porte d'embarquement. Sachez que j'en suis désolé, mais je n'ai pas pu faire autrement par manque de renseignements.
Enfin, pour ceux qui connaissent déjà quelques informations sur ce crash, vous remarquerez certainement que le nom de l'avion "Clipper Maid of The Seas" n'est pas celui que vous verrez dans les screens. Il m'a été impossible de trouver sur le net un B747-100 PanAm portant ce nom, et vous m'en voyez désolé.
Maintenant, si vous le voulez bien, voici l'hommage.
21 Décembre 1988 - 16h00
Un Boeing B727 de la PanAm est en finale pour la piste 27 droite de l'aéroport d'Heathrow.
Cet appareil a pour but d'effectuer le vol PanAm 103A, la première partie d'un vol international à destination de New York via Londres.
Il emporte des passagers depuis Francfort, qui s’apprêtent à fêter Noël près de leurs proches, aux Etats-Unis.
Les deux frères se croisent sur le tarmac londonien.
Il est un peu moins de 17 heures, lorsque le vol PanAm 103A débarque ses passagers.
Ceux-ci n'ont pas une minute de répit, car ils doivent immédiatement embarquer pour le vol PanAm 103.
Dans le Jumbo Jet, on s'affère à tout préparer correctement pour le vol.
Les vérifications de routine sont effectuées, pour éviter tout problème durant la croisière.
Les passagers embarquent enfin, alors que l'on termine d'entrer le fret en soute.
Tout les bagages sont casés, les portes se referment sur ce qui sera, dans 1 heure et 20 minutes, la cause de la mort de 270 personnes.
On démarre les réacteurs, et on procède au repoussage.
Le départ est donné pour le vol PanAm 103. Les heures séparant les passagers des retrouvailles avec leurs proches se réduisent peu à peu.
Les deux appareils se séparent, mais personne ne sait encore que cet "Au revoir" sera définitif.
Le soleil est rasant. Il est 18 heures.
Sur sa route vers la piste, le Jumbo américain croise la route de plusieurs avions.
18 heures 20. Le vol Pan American 103 est autorisé au décollage.
Le système lumineux de l'aéroport se met en route.
18 heures 22. Le 747 est aligné sur la piste, et s’apprête à afficher pleine puissance.
18 heures 24 et 30 secondes. Les freins sont lâchés.
L'avion prend à chaque secondes un peu plus de vitesse.
Les 300 tonnes de l'appareil, lancées à 300 kilomètres/heure, se soulèvent. Il est 18 heures 25.
L'avion et ses occupants disent au revoir à Londres, l'Angleterre, l'Europe, et se projettent déjà dans l'avenir, entourés des personnes qu'ils aiment.
C'est la dernière fois que le vol 103 est aperçu par une personne au sol. Il est un peu moins de 18 heures 30.
L'appareil est en montée vers son altitude de croisière : FL310, soit 9.500 mètres.
Le vol 103 fait route vers le Nord--Nord-Est, pour "attraper" l'une des cinq routes transatlantiques vers les Etats-Unis.
Vingt-six minutes plus tard, nous retrouvons le vol PanAm 103, passant la frontière séparant l'Angleterre et l'Ecosse.
Le soleil est tombé, la nuit noire enveloppe l'appareil. Tout le monde à bord commence à somnoler, sauf, bien entendu, l'équipage qui reste vigilent.
Le vol 103 a atteint son altitude de croisière, le pilotage automatique est enclenché, et les pilotes entrent en contact avec le contrôle écossais : Good evening Scottish, Clipper one zero three. We are at level three one zero.
19 heures. Le vol PanAm 103 entre au dessus du territoire écossais. Le commandant de bord du vol 103 demande alors l'autorisation de continuer sa route au dessus de l'Atlantique : Clipper 103 requesting oceanic clearance. La réponse ne se fait pas attendre : Clipper 103 should take 59 north 10 west to Kennedy.
19 heures 02.
L'avion s'enfonce un peu plus dans la nuit, tout en continuant sa route vers l'Ouest.
19 heures 02 et 30 secondes.
19 heures 02 et 40 secondes. L'avion est ses occupants continue sa route. La plupart des passagers sont endormis à bord. Il ne leur reste que 10 secondes à vivre.
19 heures 02 et 50 secondes. Le container AVE4041-PA se désintègre sous l'effet de l'explosion venant d'un des bagages. Le souffle et la pression dégagé par la bombe arrache un pan de 50 cm² du flanc gauche de l'appareil, juste sous la Classe Affaire, entre le "A" et le "M" de "Pan Am".
Seulement, l'onde "rebondit" aussi sur les parois qui n'ont pas cédé, et se dirige dans toutes les directions. Se forment ainsi plusieurs "failles" dans le fuselage, le trou initial s'agrandi, la structure du bas du fuselage saute également, ainsi que le "toit" au dessus de la Première Classe, tout en haut de l'appareil. En quelques secondes, ce trou de quelques dizaines de centimètres carré à créé une faille qui fait littéralement le tour de l'appareil. Plus rien ne retient le nez du reste de l'appareil. Le cockpit, sous son propre poids, se détache et, avec la vitesse, heurte en tombant le réacteur numéro 3, qui se détache à son tour. Le "corps" de l'avion, déstabilisé et pas prévu pour voler dans des conditions aéronautiques telles, se désintègre en plus ou moins gros morceaux.
Voici une vidéo qui vous permettra de mieux comprendre ce long paragraphe que je viens de faire.
Aujourd'hui, j'aborde un hommage qui est resté longtemps - et reste encore - dans les mémoires comme un sujet difficile, à la fois pour les relations internationales, mais aussi et surtout pour le deuil qu'il a entraîné.
En effet, le vol PanAm 103 montre toute l'horreur de l'être humain qui s'autodétruit. De plus, ce crash aérien a été vivement dénoncé pour ce qui est de la condamnation des prétendus "poseurs de bombe". Mais je ne suis ici ni pour faire de la philosophie, ni pour faire des jugements. Je ferai simplement un hommage, par le biais d'une série de screens, à toutes les victimes et toutes les familles qui ont été endeuillées par ce terrible accident.
Mais avant l'hommage en lui-même, je voudrais, si vous le voulez bien, vous présenter quelques points qui m'ont posé problème pour cet hommage.
Tout d'abord, la scène se passe la nuit. En effet, nous sommes en fin décembre dans la partie haute de l'hémisphère Sud et la nuit tombe tôt (aux alentours de 16h45). Vous comprendrez bien que faire une série de screens la nuit est inutile, alors j'ai volontairement avancé les montres de 2 heures 30. Ceci vous permettra de mieux apprécier les screens, plus lumineux. Je vous prie de m'excuser pour cette première entorse à l'Histoire.
Ensuite, et contrairement au premier hommage sur le crash de Ténérife que j'avais fait avec Airlink, il y a peu d'informations concernant les horaires et évènements pré-vols. J'ai seulement pu glaner quelques informations par-ci par-là à l'aide de reportages vidéo et de sites internet, mais pas assez pour retracer l'Histoire complète. J'ai donc dû "inventer" (ou plutôt "déduire", car j'ai pris les options qui me paraissent les plus probables) les évènements pré-vol, tel que la piste de décollage ou la porte d'embarquement. Sachez que j'en suis désolé, mais je n'ai pas pu faire autrement par manque de renseignements.
Enfin, pour ceux qui connaissent déjà quelques informations sur ce crash, vous remarquerez certainement que le nom de l'avion "Clipper Maid of The Seas" n'est pas celui que vous verrez dans les screens. Il m'a été impossible de trouver sur le net un B747-100 PanAm portant ce nom, et vous m'en voyez désolé.
Maintenant, si vous le voulez bien, voici l'hommage.
21 Décembre 1988 - 16h00
Un Boeing B727 de la PanAm est en finale pour la piste 27 droite de l'aéroport d'Heathrow.
Cet appareil a pour but d'effectuer le vol PanAm 103A, la première partie d'un vol international à destination de New York via Londres.
Il emporte des passagers depuis Francfort, qui s’apprêtent à fêter Noël près de leurs proches, aux Etats-Unis.
Les deux frères se croisent sur le tarmac londonien.
Il est un peu moins de 17 heures, lorsque le vol PanAm 103A débarque ses passagers.
Ceux-ci n'ont pas une minute de répit, car ils doivent immédiatement embarquer pour le vol PanAm 103.
Dans le Jumbo Jet, on s'affère à tout préparer correctement pour le vol.
Les vérifications de routine sont effectuées, pour éviter tout problème durant la croisière.
Les passagers embarquent enfin, alors que l'on termine d'entrer le fret en soute.
Tout les bagages sont casés, les portes se referment sur ce qui sera, dans 1 heure et 20 minutes, la cause de la mort de 270 personnes.
On démarre les réacteurs, et on procède au repoussage.
Le départ est donné pour le vol PanAm 103. Les heures séparant les passagers des retrouvailles avec leurs proches se réduisent peu à peu.
Les deux appareils se séparent, mais personne ne sait encore que cet "Au revoir" sera définitif.
Le soleil est rasant. Il est 18 heures.
Sur sa route vers la piste, le Jumbo américain croise la route de plusieurs avions.
18 heures 20. Le vol Pan American 103 est autorisé au décollage.
Le système lumineux de l'aéroport se met en route.
18 heures 22. Le 747 est aligné sur la piste, et s’apprête à afficher pleine puissance.
18 heures 24 et 30 secondes. Les freins sont lâchés.
L'avion prend à chaque secondes un peu plus de vitesse.
Les 300 tonnes de l'appareil, lancées à 300 kilomètres/heure, se soulèvent. Il est 18 heures 25.
L'avion et ses occupants disent au revoir à Londres, l'Angleterre, l'Europe, et se projettent déjà dans l'avenir, entourés des personnes qu'ils aiment.
C'est la dernière fois que le vol 103 est aperçu par une personne au sol. Il est un peu moins de 18 heures 30.
L'appareil est en montée vers son altitude de croisière : FL310, soit 9.500 mètres.
Le vol 103 fait route vers le Nord--Nord-Est, pour "attraper" l'une des cinq routes transatlantiques vers les Etats-Unis.
Vingt-six minutes plus tard, nous retrouvons le vol PanAm 103, passant la frontière séparant l'Angleterre et l'Ecosse.
Le soleil est tombé, la nuit noire enveloppe l'appareil. Tout le monde à bord commence à somnoler, sauf, bien entendu, l'équipage qui reste vigilent.
Le vol 103 a atteint son altitude de croisière, le pilotage automatique est enclenché, et les pilotes entrent en contact avec le contrôle écossais : Good evening Scottish, Clipper one zero three. We are at level three one zero.
19 heures. Le vol PanAm 103 entre au dessus du territoire écossais. Le commandant de bord du vol 103 demande alors l'autorisation de continuer sa route au dessus de l'Atlantique : Clipper 103 requesting oceanic clearance. La réponse ne se fait pas attendre : Clipper 103 should take 59 north 10 west to Kennedy.
19 heures 02.
L'avion s'enfonce un peu plus dans la nuit, tout en continuant sa route vers l'Ouest.
19 heures 02 et 30 secondes.
19 heures 02 et 40 secondes. L'avion est ses occupants continue sa route. La plupart des passagers sont endormis à bord. Il ne leur reste que 10 secondes à vivre.
19 heures 02 et 50 secondes. Le container AVE4041-PA se désintègre sous l'effet de l'explosion venant d'un des bagages. Le souffle et la pression dégagé par la bombe arrache un pan de 50 cm² du flanc gauche de l'appareil, juste sous la Classe Affaire, entre le "A" et le "M" de "Pan Am".
Seulement, l'onde "rebondit" aussi sur les parois qui n'ont pas cédé, et se dirige dans toutes les directions. Se forment ainsi plusieurs "failles" dans le fuselage, le trou initial s'agrandi, la structure du bas du fuselage saute également, ainsi que le "toit" au dessus de la Première Classe, tout en haut de l'appareil. En quelques secondes, ce trou de quelques dizaines de centimètres carré à créé une faille qui fait littéralement le tour de l'appareil. Plus rien ne retient le nez du reste de l'appareil. Le cockpit, sous son propre poids, se détache et, avec la vitesse, heurte en tombant le réacteur numéro 3, qui se détache à son tour. Le "corps" de l'avion, déstabilisé et pas prévu pour voler dans des conditions aéronautiques telles, se désintègre en plus ou moins gros morceaux.
Voici une vidéo qui vous permettra de mieux comprendre ce long paragraphe que je viens de faire.