Et ça continue et ça continue... Mais quand donc en aurons nous fini... ??? Bon ! Un super jenesaisquoi... A la Vodka ! Prosit ! Shusss ! Vashermu Zdorov'e !
.......................
Dans une atmosphère humide, mais d'un calme absolu... Nous sortons de dessous la glace par les portes métalliques camouflées sous des toiles blanches et de long couloirs creusés dans la glace... Difficile d'imaginer les infrastructures qui se cachent la dessous. Ce qui m'intrigue soudain, c'est que l'on ne voit aucune fumée, ni vapeur s'échapper de la dessous... ? Pourtant vu le personnel qui vit là, en voilà une question, quelle astuce utilise t-ils ??? En fait, je n'aurais aucune explication à cela... Le personnel qui nous accompagne ne nous parle pas... Même si un gars me tend un Talkie Walkie...
On ne sait pas si les Pax sont déjà installés... Bref ! Manque un brin de convivialité... Service service ! Les serviteurs de la grande USSR.
En grimpant l'échelle de coupé, un brin acrobatique par rapport aux rampes habituelles... Je déboule à bord nez à nez avec l'Amiral ou Maréchal... ? On a beau êtres des réservistes, on n'est pas très au fait de tous les eus et coutumes militaires... J'hésite même sur le salut... Enfin, j'ai vu pire, des soldats qui ne parlaient pas du tout Russe... C'est vrai, qu'on est une très très grande nation nous autres...
Le gars me regarde de ses yeux plissés, un grand et gros bonhomme en costume d'opérette, des médailles sur quarante centimètres qui dégringolent sur son plastron... Fait neuf l'uniforme... Je le salut un petit peu désinvolte et en en prenant conscience je m'attend à la hurlante... Mais non, doit être fatigué le gros petit père des troupes...
Je danse d'un pied sur l'autre n'osant plus trop bouger, tant qu'il ne me libère pas...
Mes potes me bousculent se demandant probablement pourquoi je n'avance pas vers la cabine et lorsqu'il voit l'obstacle... Ils se contorsionnent pour effectuer un salut à peu près...
Contrairement à ce que l'on pouvait attendre à la vue de la masse galonnée... Le gros Maréchal esquisse un sourire et nous gratifie d'un :
- J'espère cette fois que je pourrais dormir sans qu'il y est d'incident... Je sais que votre travail n'est pas aisé... Mais on m'a recommander votre équipage pour sa réputation... Alors messieurs, je m'en remet à vous !
Sur ce il se retourne et nous laisse là... Hop ! On s'éclipse à deux mètres cinquante dans notre cabine, notre repaire, notre capsule, notre passerelle, bref, notre ile déserte.
Je pense que pour les autres c'est un peu la même chose... J'adore ce sentiment de prendre possession des heures à venir depuis cet espace étriqué, encombrer de ses instruments de mesures... Quand j'étais môme, c'est ce côté refuge avec plein de contrôle à porter de main qui m'attirais... Comme un Capitaine Nemo des airs.
Un groupe standard vient nous démarrer l'APU. Chez nous c'est toujours le même groupe, il est universel, il démarre n'importe quoi, tous les voltages, toutes les prises, toutes les puissances, le générateur absolu.
Les températures montent et s'équilibrent tranquillement aux mêmes niveaux... Pas d'anomalie sur le 4. Des dizaines de petits bonshommes blancs font disparaître la tente de camouflage, ses structures gonflables, en quelques petites minutes, tout disparaît par une porte double de hangar que je n'avais même pas remarqué précédemment...
Ivan lance les hélices en deux minutes nous sommes prêts, l'avion à été reculer par le tracteur, le fuselage arrière est au dessus des glaces non tamisé... Le vent des hélices fait se soulever un peu de poudreuse. En avant les manettes, freins serrés, ciel limpide, vent zéro, ça va secouer... !
hey y a quelqu'un ? 3
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eaglepitts
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wolf29
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
Salut camarade Eagle 
Te revoilà parti vers une nouvelle mission !!!
Celle-çi toujours aussi mystérieuse !!!
Toujours avec le même équipage !!!
Rempiler au service de la grande nation,
et ceux par n'importe quel temps !
L'ambiance est posée, on sent le froid
venir caresser les visages, on imagine
facilement le bruit des moteurs,
l'odeur du kérosène flotter,
les derniers préparatifs, avant
de s'arracher du sol, vers une destination
inconnue, avec un but tout aussi inconnu !!!
Acccoudé au bar, les idées vont bon trains !
Sans arriver à perçer le mystère de cette mission,
nous sommes dans l'attente de la suite,
bon vol à toi, l'ami eagle et à ton équipage,
a bientôt de te lire, !!!
wolf29
Te revoilà parti vers une nouvelle mission !!!
Celle-çi toujours aussi mystérieuse !!!
Toujours avec le même équipage !!!
Rempiler au service de la grande nation,
et ceux par n'importe quel temps !
L'ambiance est posée, on sent le froid
venir caresser les visages, on imagine
facilement le bruit des moteurs,
l'odeur du kérosène flotter,
les derniers préparatifs, avant
de s'arracher du sol, vers une destination
inconnue, avec un but tout aussi inconnu !!!
Acccoudé au bar, les idées vont bon trains !
Sans arriver à perçer le mystère de cette mission,
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wolf29
Toujours plus vite ! Toujours plus haut !
Wolf29 !
Wolf29 !
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eaglepitts
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
Salut Camarade Wolf ! Et oui, où nous emmène cette mission ? A ce que nous sommes bien là au bar ! Devisons tranquillement et spéculons sur les phénomènes extraordinaires... Qui parait-il existe ??? Mais un pilote civil n'en parle pas qu'en petit comité, car sinon, la médecine du travail risque de mettre en doute son intégrité mentale...
Les militaires n'ont pas tout à fait le même problème... Bien, qu'un peu de suspicion vis à vis des médecins soit de mise... Mais tout est classé secret défense... Même les montgolfières... Alors !? Rien vu, rien bu, rien lu...
Allez deux chopines de Jenesaisquoi pour mon ami Etendardiste et moi même Ufotiste*...
*(amateur pour cette occurrence et pas crédule pour deux sous)
Les militaires n'ont pas tout à fait le même problème... Bien, qu'un peu de suspicion vis à vis des médecins soit de mise... Mais tout est classé secret défense... Même les montgolfières... Alors !? Rien vu, rien bu, rien lu...
Allez deux chopines de Jenesaisquoi pour mon ami Etendardiste et moi même Ufotiste*...
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wolf29
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
22h07 hello le bar,
Je prend le premier quart !
De retour d'une journée de boulot
avec 12h au compteur !!!
Je passe dans notre merveilleux
bar, histoire de venir aux nouvelles !
Le camarade Eagle, sans doute en vol,
avec toujours un objectif top secret,
a la recherche de l'incroyable !!!
Pour ma part, je suis passé dans la
salle de briefing, pas de vol aujourd'hui !
Le IVM restera donc dans son hangard !
Du coup, le jenesaisquoi est prêt,
les verres attendent d'être remplis !!!
Amis pilotes, de vous lire, j'ai hâte,
de remplir les verres je vous attend !
et de déguster vos vers, me ravissent !
Du froid au chaud, du bas ou du haut,
a l'envers ou a l'endroit, amis pilotes,
c'est sûr notre planche, qu'il te faut
venir conter tes aventures !!!
wolf29
Je prend le premier quart !
De retour d'une journée de boulot
avec 12h au compteur !!!
Je passe dans notre merveilleux
bar, histoire de venir aux nouvelles !
Le camarade Eagle, sans doute en vol,
avec toujours un objectif top secret,
a la recherche de l'incroyable !!!
Pour ma part, je suis passé dans la
salle de briefing, pas de vol aujourd'hui !
Le IVM restera donc dans son hangard !
Du coup, le jenesaisquoi est prêt,
les verres attendent d'être remplis !!!
Amis pilotes, de vous lire, j'ai hâte,
de remplir les verres je vous attend !
et de déguster vos vers, me ravissent !
Du froid au chaud, du bas ou du haut,
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c'est sûr notre planche, qu'il te faut
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Wolf29 !
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
Salut mon Wolfi voltigeur et apponteur... Vas tu bien ?? malgré les douze heures au compteur ? J'espère que tu t'octroie un vrai repos cette nuit même...
Je laisse la dernière mouture de ses caucasiens de l'enfer sur le bar et je file moi même a la reposure... Pas de vol non plus, en ces temps de reconditionnement de la machine qui abrite le simu... Ha la la !
Jenesaisquoi d'office et je file... A plus tard amis de l'azur !
................
(sorry !je n'ai pas relus... Aïe ! ferais ça demain si je peux...)
Heureusement que l'on construit costaud chez nous, on est dévissés deux cents mètres plus loin, encore un peu et la voilure qui bat comme une folle va nous arracher de là... Oh la sensation quand les sauts et les vibrations cessent, l'appareil semble échapper à l'enfer. Les roues ! Et la vitesse monte, monte, c'est vrai que nous sommes légers, on plaque l'appareil à dix mètres sol, il faut trimmer un max pour éviter qu'il ne grimpe, et surtout il faut réduire, car c'est impossible de le maintenir en descente, on marsouine... Moins d'une minute et nous voilà établie en rase motte (?) de glace, l'atmosphère est d'un calme étonnant et le soleil rasant est faible car nous sommes presque au pôle et c'est la période de transition vers la nuit polaire...
L'avion est facile à piloter et la sensation de vitesse à cette hauteur est un pure plaisir... Attention, quand même, ce « gros » à de l'inertie, malgré la puissance qui récupère bien, il faut tenir compte de la relativement faible surface alaire. Là nous sommes à notre aise, un avant bras sur la casquette de la planche de bord, nous sommes penchés vers l'avant les yeux devant et on fonce !
La nav, n'est pas trop difficile pour Ivan et il règne presque de l'insouciance dans la cabine alors qu'on a le ventre au raz du sol... Dans ce décor blanc, attention à la fatigue oculaire et à l'erreur d'appréciation, car un peu de relief nous surprends parfois et il faut vite interpréter les distances... Mais, nous sommes des chats Andreï et moi.
Comme toujours il faut surveiller les débits, recalculer notre autonomie et réajuster le cap... Pour l'instant nous n'avons encore pas droit à une balise crypté... Nous sommes aussi heureux que des concurrent d'un rallye, c'est l'éclatent... J'ai déjà eu le plaisir de voler très bas sur de nombreuses machines légères et puissantes, mais j'ai un faible pour le rase motte en gros avions. Dans des missions précédentes, c'est avec un Tupolev 95 que nous descendions dans les trous du sol. Quand on sait que les turbopropulseurs sont les seuls moteurs à conserver un haut rendement aux faibles altitudes, on comprend que c'est pour ça que nous en utilisons pas mal dans nos missions tordues ou d'espionnages. Les Américains préfèrent voler très très haut...
Gaffe quand on vire, ne pas oublier l'envergure... ! Parfois je m'étonne de la facilité des choses que je vis ou vois ce vivre... On file à 570 km/h le ventre à terre, à la moindre sollicitation l'appareil oscille au centimètre près. C'est fascinant... Nous traversons des étendues glaciales sous une jolie lumière sans vent (rare par ici) tous les dégivreurs fonctionnent... Les moteurs "nous arrachent" sans difficulté... Plusieurs personnes sont peut-être debouts derrière nous en train de se balader ou de boire en devisant tranquillement...
Cette fois la piste est celle d'une grande base mixte de Sibérie... Militaires et trappeurs se partagent cet espace lisse gratté dans le permafrost. Là encore il va falloir anticiper l'approche avec la fiche tech et la balise Doppler et notre savoir faire... Tourner pour s'aligner direct sur la piste. Là pas de soucis de distance pour ce poser... Il y a de quoi, donc nous conserverons la vitesse de procédure de qualification de l'avion... Je lis les paramètres dans le carnet de l'appareil et clique les repères sur l'indicateur de vitesse, j'ajuste la pression atmosphérique et nous entrons dans notre partie de travail concentré.
Le lac là en visuel !
Ok ! Vu !.... C'est après le second petit lac un plus au sud...
Nous sommes en préparation, concentrés et même un petit peu fatigués, maintenant... Cela en fait des heures sans lever le nez du décor. L'horizon est orange sous un ciel bleu marine, on négocie une longue courbe pour bien se positionner, un œil sur la fiche du terrain et l'autre sur ce que nous commençons à apercevoir de cette base. Un filet noir s'en éloigne en courbe, un avion vient de décoller, celui-ci est sûrement déjà visible des Américains.... Mais nous non ! Nous sommes toujours à raz des pâquerettes que même l'été ne dévoile pas par ici...
Le mugissement des moteurs à fait place au souffle de notre avancé dans l'air, comme à mon habitude... J'envoie les roues et un premier cran de volet... Suivit bientôt du second... On est sur du velours, la piste se découvre gigantesque devant notre nez, nous avons la clearence de nous poser après un bref appel de notre transpondeur militaire, une fusée verte au loin prend son temps pour redescendre.
Punaise ! vitesse idéale, cela sent le « Kisslanding » enfin chez nous on dit : "joue de bébé"... ! Brouoaammm ! Ça y est nous roulons sur une piste lisse et magnifique... Trop fastoche ! Nous sentons la relaxation nous prendre déjà... Pas de panique les "pros" restent vigilants jusqu'à l'arrêt. Du coin de l’œil, alors qu'une jeep nous fait signe de la suivre, je perçois un dispositif avec des personnels en combinaisons bleus ou blanches autour de camions civils et militaires ??? Tiens, tiens, d'autant que la jeep nous amène à nous garer pas loin du tout...
Ce n'est pas le comité d’accueil des VIP qui est un peu plus loin, limousines noires avec drapeaux et quelques silhouettes noires à côté. Ce n'est pas pour nous directement, puisque viennent à nous une passerelle et deux autres jeeps...
Je laisse la dernière mouture de ses caucasiens de l'enfer sur le bar et je file moi même a la reposure... Pas de vol non plus, en ces temps de reconditionnement de la machine qui abrite le simu... Ha la la !
Jenesaisquoi d'office et je file... A plus tard amis de l'azur !
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(sorry !je n'ai pas relus... Aïe ! ferais ça demain si je peux...)
Heureusement que l'on construit costaud chez nous, on est dévissés deux cents mètres plus loin, encore un peu et la voilure qui bat comme une folle va nous arracher de là... Oh la sensation quand les sauts et les vibrations cessent, l'appareil semble échapper à l'enfer. Les roues ! Et la vitesse monte, monte, c'est vrai que nous sommes légers, on plaque l'appareil à dix mètres sol, il faut trimmer un max pour éviter qu'il ne grimpe, et surtout il faut réduire, car c'est impossible de le maintenir en descente, on marsouine... Moins d'une minute et nous voilà établie en rase motte (?) de glace, l'atmosphère est d'un calme étonnant et le soleil rasant est faible car nous sommes presque au pôle et c'est la période de transition vers la nuit polaire...
L'avion est facile à piloter et la sensation de vitesse à cette hauteur est un pure plaisir... Attention, quand même, ce « gros » à de l'inertie, malgré la puissance qui récupère bien, il faut tenir compte de la relativement faible surface alaire. Là nous sommes à notre aise, un avant bras sur la casquette de la planche de bord, nous sommes penchés vers l'avant les yeux devant et on fonce !
La nav, n'est pas trop difficile pour Ivan et il règne presque de l'insouciance dans la cabine alors qu'on a le ventre au raz du sol... Dans ce décor blanc, attention à la fatigue oculaire et à l'erreur d'appréciation, car un peu de relief nous surprends parfois et il faut vite interpréter les distances... Mais, nous sommes des chats Andreï et moi.
Comme toujours il faut surveiller les débits, recalculer notre autonomie et réajuster le cap... Pour l'instant nous n'avons encore pas droit à une balise crypté... Nous sommes aussi heureux que des concurrent d'un rallye, c'est l'éclatent... J'ai déjà eu le plaisir de voler très bas sur de nombreuses machines légères et puissantes, mais j'ai un faible pour le rase motte en gros avions. Dans des missions précédentes, c'est avec un Tupolev 95 que nous descendions dans les trous du sol. Quand on sait que les turbopropulseurs sont les seuls moteurs à conserver un haut rendement aux faibles altitudes, on comprend que c'est pour ça que nous en utilisons pas mal dans nos missions tordues ou d'espionnages. Les Américains préfèrent voler très très haut...
Gaffe quand on vire, ne pas oublier l'envergure... ! Parfois je m'étonne de la facilité des choses que je vis ou vois ce vivre... On file à 570 km/h le ventre à terre, à la moindre sollicitation l'appareil oscille au centimètre près. C'est fascinant... Nous traversons des étendues glaciales sous une jolie lumière sans vent (rare par ici) tous les dégivreurs fonctionnent... Les moteurs "nous arrachent" sans difficulté... Plusieurs personnes sont peut-être debouts derrière nous en train de se balader ou de boire en devisant tranquillement...
Cette fois la piste est celle d'une grande base mixte de Sibérie... Militaires et trappeurs se partagent cet espace lisse gratté dans le permafrost. Là encore il va falloir anticiper l'approche avec la fiche tech et la balise Doppler et notre savoir faire... Tourner pour s'aligner direct sur la piste. Là pas de soucis de distance pour ce poser... Il y a de quoi, donc nous conserverons la vitesse de procédure de qualification de l'avion... Je lis les paramètres dans le carnet de l'appareil et clique les repères sur l'indicateur de vitesse, j'ajuste la pression atmosphérique et nous entrons dans notre partie de travail concentré.
Le lac là en visuel !
Ok ! Vu !.... C'est après le second petit lac un plus au sud...
Nous sommes en préparation, concentrés et même un petit peu fatigués, maintenant... Cela en fait des heures sans lever le nez du décor. L'horizon est orange sous un ciel bleu marine, on négocie une longue courbe pour bien se positionner, un œil sur la fiche du terrain et l'autre sur ce que nous commençons à apercevoir de cette base. Un filet noir s'en éloigne en courbe, un avion vient de décoller, celui-ci est sûrement déjà visible des Américains.... Mais nous non ! Nous sommes toujours à raz des pâquerettes que même l'été ne dévoile pas par ici...
Le mugissement des moteurs à fait place au souffle de notre avancé dans l'air, comme à mon habitude... J'envoie les roues et un premier cran de volet... Suivit bientôt du second... On est sur du velours, la piste se découvre gigantesque devant notre nez, nous avons la clearence de nous poser après un bref appel de notre transpondeur militaire, une fusée verte au loin prend son temps pour redescendre.
Punaise ! vitesse idéale, cela sent le « Kisslanding » enfin chez nous on dit : "joue de bébé"... ! Brouoaammm ! Ça y est nous roulons sur une piste lisse et magnifique... Trop fastoche ! Nous sentons la relaxation nous prendre déjà... Pas de panique les "pros" restent vigilants jusqu'à l'arrêt. Du coin de l’œil, alors qu'une jeep nous fait signe de la suivre, je perçois un dispositif avec des personnels en combinaisons bleus ou blanches autour de camions civils et militaires ??? Tiens, tiens, d'autant que la jeep nous amène à nous garer pas loin du tout...
Ce n'est pas le comité d’accueil des VIP qui est un peu plus loin, limousines noires avec drapeaux et quelques silhouettes noires à côté. Ce n'est pas pour nous directement, puisque viennent à nous une passerelle et deux autres jeeps...
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wolf29
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
Hey le bar !
L'ami Eagle, c'est avec un grand
plaisir, que je découvre la suite
de cette belle aventure !!!!
Pour l'instant toujours dans
le froid, le mystère plane,
Le vol aux raz des paquerettes,
toujours en mission secrète !!!,
nous ne sommes plus à l'entrainement,
me semble t il !!!
L'approche et le posé semble facile, trop,
la maitrise des pilotes décrite, relate
certainement une expérience du vol,
As parmi les as, rappeler de la réserve
par la mère patrie !
L'ambiance du moment est quantifiable,
on ressent les émotions, les odeurs,
le manche à balaie semble si réelle !!!
Bien évidement, la lecture de cette belle et
intrigante aventure, nous pousse à devoir
attendre la suite, le roman qui remplace ma lecture
avant d'éteindre la lumière et de plonger dans les bras de Morphé.
De mon coté, je viens de finir ma deuxième journée de 12h, après
avoir assuré une garde de 48h Samedi et dimanche. Ce soir, me voilà
en weeckend, et jusqu'à lundi prochain.
retour à FSX et Rikoooo.
ce soir, je voudrais partager ma deuxième passion, l'apnée.
http://youtu.be/o9j4ZYQUzoU
Se sentiment de voler, dans une autre atmosphère de liquide !!!!
Bon, lui il est champion du monde d'apnée, avec -136 mètres,
moi, je fleurte avev les -15 mètres, mais la sensation de voler
je la ressend moi aussi !!!
bonne soirée le bar, wolf29
L'ami Eagle, c'est avec un grand
plaisir, que je découvre la suite
de cette belle aventure !!!!
Pour l'instant toujours dans
le froid, le mystère plane,
Le vol aux raz des paquerettes,
toujours en mission secrète !!!,
nous ne sommes plus à l'entrainement,
me semble t il !!!
L'approche et le posé semble facile, trop,
la maitrise des pilotes décrite, relate
certainement une expérience du vol,
As parmi les as, rappeler de la réserve
par la mère patrie !
L'ambiance du moment est quantifiable,
on ressent les émotions, les odeurs,
le manche à balaie semble si réelle !!!
Bien évidement, la lecture de cette belle et
intrigante aventure, nous pousse à devoir
attendre la suite, le roman qui remplace ma lecture
avant d'éteindre la lumière et de plonger dans les bras de Morphé.
De mon coté, je viens de finir ma deuxième journée de 12h, après
avoir assuré une garde de 48h Samedi et dimanche. Ce soir, me voilà
en weeckend, et jusqu'à lundi prochain.
retour à FSX et Rikoooo.
ce soir, je voudrais partager ma deuxième passion, l'apnée.
http://youtu.be/o9j4ZYQUzoU
Se sentiment de voler, dans une autre atmosphère de liquide !!!!
Bon, lui il est champion du monde d'apnée, avec -136 mètres,
moi, je fleurte avev les -15 mètres, mais la sensation de voler
je la ressend moi aussi !!!
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Wolf29 !
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
Salut camarades !
Bonsoir amis du bar ! Vas tu bien et content que tu puisse te reposer ami Wolfinoviev !
J'ai terminé la traduction des aventures glacés des trois potes entrainés malgré eux dans une quête aux OVNI ou peut-être d'une arme secrète US ??? Gasp ! Quand je pense qu'il y en a au moins un qui connait la vérité...
.....................
J'ouvre mon panneau vitré et passe la tête dehors, dans l'air frais, j'aime voir les moteurs d'ici et les hélices en roue libre sans bruit qui n'en finissent pas de tourner. Un officier ouvre notre porte et enjoué, nous déclare :
- Ah ! Les gars c'était superbe ce vol, j'ai adoré voler si bas, il y avait l'ombre de l'avion juste là à côté de nous... Superbe ! Merci je me suis régalé ! Vous faites ça souvent ?
Surpris on marmonne... Il nous salut en nous remerciant encore... Nous avons la tête dans notre paperasse et nos relevés.
Merci mon... Col...Maj... Heu... ? Nous ne connaissons pas tous les uniformes de toutes les armées, comme il est dans notre dos, nous ne sommes pas très à l'aise...
Maintenant, c'est un uniforme gris bien repassé qui s'encadre dans la porte, officier de liaison Lieutenant Irina Siévalevska !
Et bien bonjour ! Lieutenant ! Nous nous levons pour la suivre, Andreï met crânement ses fausses RayBan acheté dans un souk Africain, Ivan sa casquette de Hockeyeur Finnois, et moi mes petites lunettes ovales aux verres bleus, et ma vieille toque en Astrakan noir. Nous voici en parka orange sur la passerelle à humer l'air, les hélices tournent encore, les limousines noires s'éloignent... Nous suivons notre jeune officier de liaison qui conduit elle même la jeep. Après un long périple, sur cette incroyable base nous atteignons des bâtiments bas, discrets, dont on peut être surpris de l'étendu.
Nous pénétrons dans des bureaux curieusement très clair, de grande baies vitrés cernent le bâtie. Visiblement on ne craint pas les bombes atomiques ici.
On nous présente diverses officiers et je ressens soudain un malaise... Si, on nous convie comme ça après de tant de personnes ce n'est pas pour nous permettre de filer en « perm »... Mon Ivanovna m'attend à Kiev et c'est très loin d'ici... La suite me donne raison, Nous sommes pressentis pour de nouvelles missions hautes altitudes, toute la semaine qui débute aujourd'hui. Des équipements « spéciaux » sont en cours d'installation sur notre avion. (les fameuses combinaisons de la petite troupe qui attendait tout à l'heure sagement sur le tarmac, l'air de rien...)
Officiellement on pense que les Américains expérimentent quelque chose de nouveaux... Il nous faut sous prétexte de vols de liaisons vers nos villes les plus septentrionales, flirter dans les zones où on les aurait repérer... Et rien de mieux qu'un avion civil pour cela...
Je fais remarquer qu'un appareil à réaction serait plus à même de rester en contact... L'officier qui me répond en uniforme noir (?) et qui ne me plais guère, objecte que cela ajoute de la crédibilité à l’innocuité de notre présence dans ces parages...
Da ! Mais à quoi devons nous nous attendre ? Nous ne vendons pas le mèche sur notre observation, et curieusement personne ne soupçonne d'avoir déjà vu... Pas réponse précises, ils ont un art consommé du discours lénifiant.
Bon ben, reste à savoir quand nous serons « libérés » de cette mission... Et si nous pouvons téléphoner, et comment réorganiser pas mal de choses dont soudain nous nous rendons compte qu'elle vont avoir une autre tournure...
En effet, nous téléphonons avec notre « charmant » ? officier de liaison comme témoin muet, nous serons ainsi suivis partout et tout le temps. Dans la salle d'opération où nous préparons nos vols nous rencontrons un autre équipage qui va embarquer avec nous pour effectuer la moitie de chaque missions... Trois grands gars débonnaires avec un accent du sud comme le mien... Apparemment ce sont des militaires et ont les sent un peu distants, on doit avoir l'air de gentils "gogos" pour eux et peut-être ne sont-ils pas très heureux de changer de monture ?
Après une nuit pas trop agité, dans un très grand dortoir plein d'aviateurs bruyants et débutants... Nous avons rendez vous dans le Bâtiment « Molotov », tout les bâtiments portent des noms de héros (ou soit disant tel) cette coutume m'agace, encore et toujours le culte de l'homme, plus "grand" (?) ou meilleur serviteur que les autres... Dans tous les cas, catastrophique pour l'égalité. Pourquoi pas : "Jour de la naissance de la pénicilline" ou n'importe quoi d'important et surtout de collectif.
On nous préviens de l'arrivé de l'ingénieur chef responsable du programme. Celui-ci doit nous briefer sur les procédures de vols à observer et nous allons prévoir nos plans de vols avec lui. Et voici "Chang" qui entre dans la pièce, on se lève tout sourire : - Ça alors ! Le Chinois !
Salut les mecs ! ??? Alors, c'est vous que je vais me farcir cette semaine !?
Ben oui ! Tu ne nous en veux pas, j'espère ? On va te piloter aux petits oignons comme d'habitude... !
Bonsoir amis du bar ! Vas tu bien et content que tu puisse te reposer ami Wolfinoviev !
J'ai terminé la traduction des aventures glacés des trois potes entrainés malgré eux dans une quête aux OVNI ou peut-être d'une arme secrète US ??? Gasp ! Quand je pense qu'il y en a au moins un qui connait la vérité...
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J'ouvre mon panneau vitré et passe la tête dehors, dans l'air frais, j'aime voir les moteurs d'ici et les hélices en roue libre sans bruit qui n'en finissent pas de tourner. Un officier ouvre notre porte et enjoué, nous déclare :
- Ah ! Les gars c'était superbe ce vol, j'ai adoré voler si bas, il y avait l'ombre de l'avion juste là à côté de nous... Superbe ! Merci je me suis régalé ! Vous faites ça souvent ?
Surpris on marmonne... Il nous salut en nous remerciant encore... Nous avons la tête dans notre paperasse et nos relevés.
Merci mon... Col...Maj... Heu... ? Nous ne connaissons pas tous les uniformes de toutes les armées, comme il est dans notre dos, nous ne sommes pas très à l'aise...
Maintenant, c'est un uniforme gris bien repassé qui s'encadre dans la porte, officier de liaison Lieutenant Irina Siévalevska !
Et bien bonjour ! Lieutenant ! Nous nous levons pour la suivre, Andreï met crânement ses fausses RayBan acheté dans un souk Africain, Ivan sa casquette de Hockeyeur Finnois, et moi mes petites lunettes ovales aux verres bleus, et ma vieille toque en Astrakan noir. Nous voici en parka orange sur la passerelle à humer l'air, les hélices tournent encore, les limousines noires s'éloignent... Nous suivons notre jeune officier de liaison qui conduit elle même la jeep. Après un long périple, sur cette incroyable base nous atteignons des bâtiments bas, discrets, dont on peut être surpris de l'étendu.
Nous pénétrons dans des bureaux curieusement très clair, de grande baies vitrés cernent le bâtie. Visiblement on ne craint pas les bombes atomiques ici.
On nous présente diverses officiers et je ressens soudain un malaise... Si, on nous convie comme ça après de tant de personnes ce n'est pas pour nous permettre de filer en « perm »... Mon Ivanovna m'attend à Kiev et c'est très loin d'ici... La suite me donne raison, Nous sommes pressentis pour de nouvelles missions hautes altitudes, toute la semaine qui débute aujourd'hui. Des équipements « spéciaux » sont en cours d'installation sur notre avion. (les fameuses combinaisons de la petite troupe qui attendait tout à l'heure sagement sur le tarmac, l'air de rien...)
Officiellement on pense que les Américains expérimentent quelque chose de nouveaux... Il nous faut sous prétexte de vols de liaisons vers nos villes les plus septentrionales, flirter dans les zones où on les aurait repérer... Et rien de mieux qu'un avion civil pour cela...
Je fais remarquer qu'un appareil à réaction serait plus à même de rester en contact... L'officier qui me répond en uniforme noir (?) et qui ne me plais guère, objecte que cela ajoute de la crédibilité à l’innocuité de notre présence dans ces parages...
Da ! Mais à quoi devons nous nous attendre ? Nous ne vendons pas le mèche sur notre observation, et curieusement personne ne soupçonne d'avoir déjà vu... Pas réponse précises, ils ont un art consommé du discours lénifiant.
Bon ben, reste à savoir quand nous serons « libérés » de cette mission... Et si nous pouvons téléphoner, et comment réorganiser pas mal de choses dont soudain nous nous rendons compte qu'elle vont avoir une autre tournure...
En effet, nous téléphonons avec notre « charmant » ? officier de liaison comme témoin muet, nous serons ainsi suivis partout et tout le temps. Dans la salle d'opération où nous préparons nos vols nous rencontrons un autre équipage qui va embarquer avec nous pour effectuer la moitie de chaque missions... Trois grands gars débonnaires avec un accent du sud comme le mien... Apparemment ce sont des militaires et ont les sent un peu distants, on doit avoir l'air de gentils "gogos" pour eux et peut-être ne sont-ils pas très heureux de changer de monture ?
Après une nuit pas trop agité, dans un très grand dortoir plein d'aviateurs bruyants et débutants... Nous avons rendez vous dans le Bâtiment « Molotov », tout les bâtiments portent des noms de héros (ou soit disant tel) cette coutume m'agace, encore et toujours le culte de l'homme, plus "grand" (?) ou meilleur serviteur que les autres... Dans tous les cas, catastrophique pour l'égalité. Pourquoi pas : "Jour de la naissance de la pénicilline" ou n'importe quoi d'important et surtout de collectif.
On nous préviens de l'arrivé de l'ingénieur chef responsable du programme. Celui-ci doit nous briefer sur les procédures de vols à observer et nous allons prévoir nos plans de vols avec lui. Et voici "Chang" qui entre dans la pièce, on se lève tout sourire : - Ça alors ! Le Chinois !
Salut les mecs ! ??? Alors, c'est vous que je vais me farcir cette semaine !?
Ben oui ! Tu ne nous en veux pas, j'espère ? On va te piloter aux petits oignons comme d'habitude... !
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eaglepitts
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
Hello le bar à thym ! c'est reparti... J'ai la nouvelle traduction, sont fous ces Russes ! Allez un verre de Jenesaisquoi et je vous lis... Oh poutine ! C'est long hé !
........................
Ouais ! Et bien commencez par m’appeler Dimitri et pas le «Chinois»... Ni Chang ! Depuis le temps, il serait sympa d'en finir, non ? Vous ne trouvez pas ?
Heu ! Ouais.... On va essayer...
L'officier Irina Siévalevska nous regarde tous, un peu comme le laborantin sont petit monde de souris blanche. On se croit obligés de lui expliquer et on s'enfoncent dans dans notre bêtise que s'en est pathétique... Du fait, que Dimitri Gorki Vialeysies est typé Mongol ou Neneth on ne sait même pas... Nous l'appelons «Chang ou le Chinois», contre ses protestations et depuis toujours (l'université)...
Bref ! On ne s'en sort pas bien grands... Et nous sommes obligés de faire attention à chaque instant car nous devons travailler avec.... Heu... Dimitri sur divers petits détails concernant les mesures que celui-ci et sont équipe doivent prendre pendant les vols. Un petit type rougeaud dans une de ses combinaisons bleu pâle vient rendre compte de l'avancement des installations sur «notre» avion !
Il est décider de faire un vol d'essai cette après midi.
Il s'agit de voir si tout fonctionnent et d'étalonner les calculateurs par rapport aux diverses configurations de vol. C'est parti ! Un long moment de route en jeeps et voici quinze ou seize hommes qui vont embarquer dans ma barque. Assis en face du pilote qui est sensé me remplacer, j'essaie d'engager la conversation pendant le temps du trajet. Il feint de intéresser à tout et rien...
Un léger préambule et nous nous commençons la pré vol. Arrgh ! Mais c'est moche ces trucs... Des antennes ont été fixées deux par côté à l'avant du fuselage devant les ailes. A bâbord en haut une sorte de long tube parallèle au fuselage sur un pied central, le tout quadrillé en noir et métal. Celle du bas une sorte de galette avec des tubes métalliques passant par le centre et rentrant dans le socle profilé. Heureusement qu'il y a un minimum d'aérodynamisme la dedans.
A tribord, pas mieux, deux antennes, en haut, un grand sabre courbé comme un cimeterre, celle du bas profilée aussi mais large et courte. Nous suivons du regard le bord d'attaque de l'aile bâbord et du rouleau de métal collant plaque deux fils contre le revêtement, cela vient de l'extrados et file sous l'intrados jusqu'au fuseau moteur (en l’occurrence le quatre) ou il ont fait des trous, ses sauvages, heureusement que le bord d'attaque est fixe, sinon, il auraient troués. L'intrados... Mais d'ailleurs d'où viennent-ils ces fils ?
Et là aussi...! Mais qu'est ce que c'est que ce truc ?
Quoi ?
Un long pod d'au moins trois mètres et vingt centimètre de haut et de large, est fixé sous le fuselage arrière... Peint en gris comme le métal du fuselage.
Dimitri nous explique vaguement et rapidement que tout ceci sert a prendre des mesures et relevés atmosphérique pour déterminer les carburants utilisés, les chaleurs dégagées le spectre lumineux et diverses babioles...
Nous partons pour décoller face au vent à au moins trois km de là. Le temps est clair, le ciel limpide, Andreï est quelque part à l'arrière, c'est le pilote suppléant, Sergueï qui est en place copilote. Il semble bien connaître l'appareil, jusqu'à me faire remarquer que la vitesse sol est au dessus de la procédure constructeur. J’acquiesce et ne ralenti pas pour autant, je le connais l'oiseau... Et pour lui suggérer que ce n'est pas un problème je lui négocie impeccablement les virages sans aucun accoue de freinage et même à l'alignement j'immobilise l 'appareil pile sur la ligne blanche sans faire plonger le nez.
Aucune remarque de Sergueï... Ivan échange à la radio... On est clair ! C'est bon... J'enfonce les manettes, après mon petit tour de planche de bord. D'habitude les pilotes garde leurs mains sur les manettes ensemble... Là, Je suis seul à maintenir les manettes de puissances... Rotation... La souplesse de cet appareil m'émeut toujours et la puissance nous grimpe à grande vitesse... A peine le nez relevé je rentre les roues... Sergueï, me fait remarquer qu'il faut établir l'appareil à sa Vz avant de rentrer le train... Commence à m’agacer celui-là... Et puis, comme je pense être d'une bonne nature, je me dis qu'avec lui cet appareil sera très bien piloté...
Nous grimpons ainsi jusqu'au plafond, en quelques aller et venus les opérateurs de la cabine et nous nous mettons au point... Deux heurs plus tard, tous les instruments sont étalonnés et en état de fonctionnement, le signal du retour est donné. Le nez sur le lointain horizon courbe je m’engloutis dans la limpidité de cet azur coloré, la présence du ciel est intense. Je m'offre un grand 360° aux grands angles, personne ne moufte, mais je crois qu'ils se demandent si je suis devenu «Barge» où si je vérifie un truc de pilotage. Mais moi je m'absorbe dans la profondeur de cette vision des reliefs du sol en estompe très très loin en dessous de la courbe gracieuse de mon aile au dessus... Trouve peut-être ça long, mais pour moi c'est le sens du vol que de regarder la terre...
Le retour nous ramène dans l'axe de la base, on descend moteurs au ralenti sur la finesse, une fois encore ce n'est pas la procédure, mais c'est un bon moment entre cet oiseau et moi et je sens bien l'approche... On obtient la clearence sur la piste principale très longtemps avant... Alors la descente est magnifique et directe. A un poil près je suis à la bonne vitesse en courte, un léger changement de pente et hop j'allonge jusqu'au seuil pas un retouche de gaz, les roues touchent à peut-être pas dix mètres du seuil...
Impeccable ! Je sens Ivan qui reprend son souffle et s'agite... Mon copi, daigne émette un signe de vie, hors son assistance sur la sortie des volets, j'ai tout fait tout seul, il ne m'a même pas lut l'altisondeur... Il émet une sorte de grognement d'approbation en hochant la tête et du coup me sourit... Moi, je vous le dis la turbine c'est facile ! Quand on est dans les paramètres, un moteur ou quatre c'est pareil. On s'en revient vers le parking comme en roue libre, même l'arrêt ce fait idéalement au bon endroit sans frein, magique ! Comme j'aime le feeling absolu.
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Ouais ! Et bien commencez par m’appeler Dimitri et pas le «Chinois»... Ni Chang ! Depuis le temps, il serait sympa d'en finir, non ? Vous ne trouvez pas ?
Heu ! Ouais.... On va essayer...
L'officier Irina Siévalevska nous regarde tous, un peu comme le laborantin sont petit monde de souris blanche. On se croit obligés de lui expliquer et on s'enfoncent dans dans notre bêtise que s'en est pathétique... Du fait, que Dimitri Gorki Vialeysies est typé Mongol ou Neneth on ne sait même pas... Nous l'appelons «Chang ou le Chinois», contre ses protestations et depuis toujours (l'université)...
Bref ! On ne s'en sort pas bien grands... Et nous sommes obligés de faire attention à chaque instant car nous devons travailler avec.... Heu... Dimitri sur divers petits détails concernant les mesures que celui-ci et sont équipe doivent prendre pendant les vols. Un petit type rougeaud dans une de ses combinaisons bleu pâle vient rendre compte de l'avancement des installations sur «notre» avion !
Il est décider de faire un vol d'essai cette après midi.
Il s'agit de voir si tout fonctionnent et d'étalonner les calculateurs par rapport aux diverses configurations de vol. C'est parti ! Un long moment de route en jeeps et voici quinze ou seize hommes qui vont embarquer dans ma barque. Assis en face du pilote qui est sensé me remplacer, j'essaie d'engager la conversation pendant le temps du trajet. Il feint de intéresser à tout et rien...
Un léger préambule et nous nous commençons la pré vol. Arrgh ! Mais c'est moche ces trucs... Des antennes ont été fixées deux par côté à l'avant du fuselage devant les ailes. A bâbord en haut une sorte de long tube parallèle au fuselage sur un pied central, le tout quadrillé en noir et métal. Celle du bas une sorte de galette avec des tubes métalliques passant par le centre et rentrant dans le socle profilé. Heureusement qu'il y a un minimum d'aérodynamisme la dedans.
A tribord, pas mieux, deux antennes, en haut, un grand sabre courbé comme un cimeterre, celle du bas profilée aussi mais large et courte. Nous suivons du regard le bord d'attaque de l'aile bâbord et du rouleau de métal collant plaque deux fils contre le revêtement, cela vient de l'extrados et file sous l'intrados jusqu'au fuseau moteur (en l’occurrence le quatre) ou il ont fait des trous, ses sauvages, heureusement que le bord d'attaque est fixe, sinon, il auraient troués. L'intrados... Mais d'ailleurs d'où viennent-ils ces fils ?
Et là aussi...! Mais qu'est ce que c'est que ce truc ?
Quoi ?
Un long pod d'au moins trois mètres et vingt centimètre de haut et de large, est fixé sous le fuselage arrière... Peint en gris comme le métal du fuselage.
Dimitri nous explique vaguement et rapidement que tout ceci sert a prendre des mesures et relevés atmosphérique pour déterminer les carburants utilisés, les chaleurs dégagées le spectre lumineux et diverses babioles...
Nous partons pour décoller face au vent à au moins trois km de là. Le temps est clair, le ciel limpide, Andreï est quelque part à l'arrière, c'est le pilote suppléant, Sergueï qui est en place copilote. Il semble bien connaître l'appareil, jusqu'à me faire remarquer que la vitesse sol est au dessus de la procédure constructeur. J’acquiesce et ne ralenti pas pour autant, je le connais l'oiseau... Et pour lui suggérer que ce n'est pas un problème je lui négocie impeccablement les virages sans aucun accoue de freinage et même à l'alignement j'immobilise l 'appareil pile sur la ligne blanche sans faire plonger le nez.
Aucune remarque de Sergueï... Ivan échange à la radio... On est clair ! C'est bon... J'enfonce les manettes, après mon petit tour de planche de bord. D'habitude les pilotes garde leurs mains sur les manettes ensemble... Là, Je suis seul à maintenir les manettes de puissances... Rotation... La souplesse de cet appareil m'émeut toujours et la puissance nous grimpe à grande vitesse... A peine le nez relevé je rentre les roues... Sergueï, me fait remarquer qu'il faut établir l'appareil à sa Vz avant de rentrer le train... Commence à m’agacer celui-là... Et puis, comme je pense être d'une bonne nature, je me dis qu'avec lui cet appareil sera très bien piloté...
Nous grimpons ainsi jusqu'au plafond, en quelques aller et venus les opérateurs de la cabine et nous nous mettons au point... Deux heurs plus tard, tous les instruments sont étalonnés et en état de fonctionnement, le signal du retour est donné. Le nez sur le lointain horizon courbe je m’engloutis dans la limpidité de cet azur coloré, la présence du ciel est intense. Je m'offre un grand 360° aux grands angles, personne ne moufte, mais je crois qu'ils se demandent si je suis devenu «Barge» où si je vérifie un truc de pilotage. Mais moi je m'absorbe dans la profondeur de cette vision des reliefs du sol en estompe très très loin en dessous de la courbe gracieuse de mon aile au dessus... Trouve peut-être ça long, mais pour moi c'est le sens du vol que de regarder la terre...
Le retour nous ramène dans l'axe de la base, on descend moteurs au ralenti sur la finesse, une fois encore ce n'est pas la procédure, mais c'est un bon moment entre cet oiseau et moi et je sens bien l'approche... On obtient la clearence sur la piste principale très longtemps avant... Alors la descente est magnifique et directe. A un poil près je suis à la bonne vitesse en courte, un léger changement de pente et hop j'allonge jusqu'au seuil pas un retouche de gaz, les roues touchent à peut-être pas dix mètres du seuil...
Impeccable ! Je sens Ivan qui reprend son souffle et s'agite... Mon copi, daigne émette un signe de vie, hors son assistance sur la sortie des volets, j'ai tout fait tout seul, il ne m'a même pas lut l'altisondeur... Il émet une sorte de grognement d'approbation en hochant la tête et du coup me sourit... Moi, je vous le dis la turbine c'est facile ! Quand on est dans les paramètres, un moteur ou quatre c'est pareil. On s'en revient vers le parking comme en roue libre, même l'arrêt ce fait idéalement au bon endroit sans frein, magique ! Comme j'aime le feeling absolu.
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
Nom d'un Karamazoff ! Ça n'en fini pas... J'espère que vous suivez ??? Parce que moi j'ai du mal !
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Re: hey y a quelqu'un ? 3
Hey le bar ! Z'avez vu le journal ? Il y a les Russes qui ont vu quelque chose ???
......................... Ça ça suit !
Enfin, au magasin on nous procure de nouveaux effets, il faut dire que nos petites valises ne contiennent plus rien de propre, nos chemises blanches à galons sont froissées. Nous allons dorénavant vivre en combinaisons de vol et survêtement militaires. Je regarde circonspect les sous vêtements de coton dans leur petit sac de craft, mais non, pas si mal, du bon coton moelleux et presque bien blanc. Les conditions de nos troupes s'améliorent on dirait. Au réfectoire, self service impeccable et plutôt bon... Ben mon vieux, on aurait presque du regret à avoir pris nos distances avec l'armée de l'air.
Nous sommes tous trois attabler, Dimitri nous rejoint bientôt, accompagner d'un de ses assistants, un jeune Géorgien du nom de Pavel le visage perclus de tics, plus ou moins marrants. Sergueï, Yuri et Gretchko l'autre équipage, s'assied délibérément à quelques tables, alors que nous avions précisément choisit la plus grande des tables pour douze au moins... Bah ! Des snobs...
Trois jours que le cirque est commencé, des rotations de douze heures entre Mourmansk et le petit port de Pevek avec son final gazier infiniment triste et infiniment moche... Ce qui nous fait voler au dessus du pôle tout le temps. Dépôt officiel de demande de vol par la compagnie Aéroflot et ouverture de deux vols quotidiens, afin que d'éventuels espions ne voient rien là de spécieux. Pour nous, les longs vols sont une sorte de routine, les variations météo sont la partie la plus agité de cette nouvelle phase. Pour l'instant aucun de nos instruments ne raconte quoi que ce soit de suspect. Par contre, nous suivons le balai des vols stratégiques des Américains, le Stratégic Air Command, dont les B 52 font l'objet d'interceptions photographiés par nos Sukoï ou Mig 21... Inversement les équipages de nos «Bears» saluent gentiment de la main et photographient les photographes des Phantoms ou Voodoo qui hantent la zone...
Officiellement on se fait la gueule, mais dans la réalité ont se salut courtoisement sans se laisser impressionner...* Ce n'est pas un Américain pseudo libre qui va nous apprendre à vivre, et ce n'est malheureusement pas un collectiviste qui va changer quelque chose aux inégalités de ce vaste monde. Alors faisons consciencieusement notre cinéma dans le grand théâtre de la vie.
Sur le retour c'est Sergueï qui nous pilote la machine et nous nous sommes au repos, à lire, dormir ou jouer dans les basses lumières des instruments de nos «chercheurs» de phénomènes extra atmosphérique. L'ambiance est totalement irréelle et surréaliste, dans le chuintement puissant des moteurs et de l'air pulsé... Je pense à tout ceux qui n'ont aucune idée de ce que nous vivons parfois nous autres les volants. Les moments extraterrestres au vrai sens du terme ou notre vie suspendue entre parenthèse dans la très faible densité de l'air, est totalement intemporel, en apesanteur dans le bruit de machines qui nous emmènent comme des fétus de paille à des centaines de kilomètres par heures au dessus d'endroits inconnus où nous ne survivrions pas une demi heure...
Je relis Gorki et sors de mon état d'apesanteur, un instant pour goûter cette atmosphère que je veux vivre à plein... Souvent d'ailleurs, je ne lis pas, je me laisse bercer comme Ivan en ce moment dont l’œil bleue caresse des souvenirs intérieurs.
Des turbulences soudaines rajoutent une dimension extérieure à ce moment immergé. Une agitation passant par les casques fait réagir et se mouvoir nos «scientifiques» vers une console aux lumières bleues fluorescentes... Nous relevons la tête. Quelqu'un dit : - Oui là je l'ai ! Ici un écho «complet» !
Nous sommes tous mobilisés pour en savoir plus... Andreï décide le premier d'aller dans le cockpit voir de visu si l'on voit quelque chose... Comme l'espace est compté c'est lui qui a prit place sur le strapontin et nous commente...
La même chose les gars en plus près, on dirait..... Mais c'est dingue ça, je ne sais pas quoi en penser ! Les autres sont aussi dans l’expectative et pour une fois moins farouches avec nous, la confrérie des volants qui s'interrogent sur un drôle de phénomène ! On commente et finalement de longue plage de silence avouent notre incapacité à comprendre... Après quelques contorsions je finis par apercevoir un halo bien plus grand que précédemment mais les petites sautes de lumières clignotantes semblent très faibles et toujours aussi erratiques.
Quelle bizarretté, rien n'indique un appareil Américain en tout cas... Une grande effervescente se fait entendre à la radio... Avec nos postes sophistiqués nous captons les Chinois, Canadiens, Américains et des Scandinaves qui ont ici des bases Arctiques... Ça cause un moment, la traduction nous revient avec très peu de délais d'une de nos bases logistiques. Et bé... Ça en fait des émotions dans notre petit monde du bout du nord du monde.
* De nombreux messages écrits on été transmis par les équipages et lisibles sur les photos... Parfois gags, parfois poétique, et souvent juste pour partager quelque chose, une info, des nouvelles d'une famille ou d'un dissident ou d'un intellectuel passé à l'ouest... Parfois de la propagande et des insultes, surtout pendant la guerre du Vietnam...
......................... Ça ça suit !
Enfin, au magasin on nous procure de nouveaux effets, il faut dire que nos petites valises ne contiennent plus rien de propre, nos chemises blanches à galons sont froissées. Nous allons dorénavant vivre en combinaisons de vol et survêtement militaires. Je regarde circonspect les sous vêtements de coton dans leur petit sac de craft, mais non, pas si mal, du bon coton moelleux et presque bien blanc. Les conditions de nos troupes s'améliorent on dirait. Au réfectoire, self service impeccable et plutôt bon... Ben mon vieux, on aurait presque du regret à avoir pris nos distances avec l'armée de l'air.
Nous sommes tous trois attabler, Dimitri nous rejoint bientôt, accompagner d'un de ses assistants, un jeune Géorgien du nom de Pavel le visage perclus de tics, plus ou moins marrants. Sergueï, Yuri et Gretchko l'autre équipage, s'assied délibérément à quelques tables, alors que nous avions précisément choisit la plus grande des tables pour douze au moins... Bah ! Des snobs...
Trois jours que le cirque est commencé, des rotations de douze heures entre Mourmansk et le petit port de Pevek avec son final gazier infiniment triste et infiniment moche... Ce qui nous fait voler au dessus du pôle tout le temps. Dépôt officiel de demande de vol par la compagnie Aéroflot et ouverture de deux vols quotidiens, afin que d'éventuels espions ne voient rien là de spécieux. Pour nous, les longs vols sont une sorte de routine, les variations météo sont la partie la plus agité de cette nouvelle phase. Pour l'instant aucun de nos instruments ne raconte quoi que ce soit de suspect. Par contre, nous suivons le balai des vols stratégiques des Américains, le Stratégic Air Command, dont les B 52 font l'objet d'interceptions photographiés par nos Sukoï ou Mig 21... Inversement les équipages de nos «Bears» saluent gentiment de la main et photographient les photographes des Phantoms ou Voodoo qui hantent la zone...
Officiellement on se fait la gueule, mais dans la réalité ont se salut courtoisement sans se laisser impressionner...* Ce n'est pas un Américain pseudo libre qui va nous apprendre à vivre, et ce n'est malheureusement pas un collectiviste qui va changer quelque chose aux inégalités de ce vaste monde. Alors faisons consciencieusement notre cinéma dans le grand théâtre de la vie.
Sur le retour c'est Sergueï qui nous pilote la machine et nous nous sommes au repos, à lire, dormir ou jouer dans les basses lumières des instruments de nos «chercheurs» de phénomènes extra atmosphérique. L'ambiance est totalement irréelle et surréaliste, dans le chuintement puissant des moteurs et de l'air pulsé... Je pense à tout ceux qui n'ont aucune idée de ce que nous vivons parfois nous autres les volants. Les moments extraterrestres au vrai sens du terme ou notre vie suspendue entre parenthèse dans la très faible densité de l'air, est totalement intemporel, en apesanteur dans le bruit de machines qui nous emmènent comme des fétus de paille à des centaines de kilomètres par heures au dessus d'endroits inconnus où nous ne survivrions pas une demi heure...
Je relis Gorki et sors de mon état d'apesanteur, un instant pour goûter cette atmosphère que je veux vivre à plein... Souvent d'ailleurs, je ne lis pas, je me laisse bercer comme Ivan en ce moment dont l’œil bleue caresse des souvenirs intérieurs.
Des turbulences soudaines rajoutent une dimension extérieure à ce moment immergé. Une agitation passant par les casques fait réagir et se mouvoir nos «scientifiques» vers une console aux lumières bleues fluorescentes... Nous relevons la tête. Quelqu'un dit : - Oui là je l'ai ! Ici un écho «complet» !
Nous sommes tous mobilisés pour en savoir plus... Andreï décide le premier d'aller dans le cockpit voir de visu si l'on voit quelque chose... Comme l'espace est compté c'est lui qui a prit place sur le strapontin et nous commente...
La même chose les gars en plus près, on dirait..... Mais c'est dingue ça, je ne sais pas quoi en penser ! Les autres sont aussi dans l’expectative et pour une fois moins farouches avec nous, la confrérie des volants qui s'interrogent sur un drôle de phénomène ! On commente et finalement de longue plage de silence avouent notre incapacité à comprendre... Après quelques contorsions je finis par apercevoir un halo bien plus grand que précédemment mais les petites sautes de lumières clignotantes semblent très faibles et toujours aussi erratiques.
Quelle bizarretté, rien n'indique un appareil Américain en tout cas... Une grande effervescente se fait entendre à la radio... Avec nos postes sophistiqués nous captons les Chinois, Canadiens, Américains et des Scandinaves qui ont ici des bases Arctiques... Ça cause un moment, la traduction nous revient avec très peu de délais d'une de nos bases logistiques. Et bé... Ça en fait des émotions dans notre petit monde du bout du nord du monde.
* De nombreux messages écrits on été transmis par les équipages et lisibles sur les photos... Parfois gags, parfois poétique, et souvent juste pour partager quelque chose, une info, des nouvelles d'une famille ou d'un dissident ou d'un intellectuel passé à l'ouest... Parfois de la propagande et des insultes, surtout pendant la guerre du Vietnam...