Hommage au vol 522 d'Hélios Airways
Posté : 13 juin 2011, 13:08
Salut à tous !
Alors voilà, j'ai décidé de faire un petit hommage au vol 522 d'Hélios Airways qui disparut le 14 août 2005 près d'Athènes au alentours de midi. L'émission que j'ai vue du crash m'a beaucoup marquée, et c'est pour cela que j'ai décidé de retracer le vol sous forme de screens. J'espère que vous apprécierez et que vous ne désapprouverez pas ma façon de rendre hommage aux passagers ainsi qu'à l'équipage.
Voici le premier groupe de screens sur le B737 au décollage de l'aéroport international de Larnaca à Chypre.
Je vais commenter les screens au fil du temps pour que vous compreniez ce qu'il s'est déroulé :
Le vol 522 d'Hélios Airways débute un jour d'août 2005, le vol s'annonce calme, le temps est splendide :
L'avion roule jusqu'a la piste :
Autorisation de décollage piste 04 :
V1, rotation :
V2. Il est 09H04 quand l'avion s'élève.
L'avion prend la direction d'Athènes, pour un vol d'une durée normale d'une heure et demie :
Tout à coup dans le cockpit, une alarme se déclenche. Les pilotes l'identifie comme étant une alarme de "configuration décollage", qui ne peut se déclencher qu'au sol. En cabine, les masques à oxygènes se déploient, certains passagers les mettent :
Les pilotes du vol 522 entrent en contact avec la maintenance au sol pour comprendre ce qu'il se passe.
Mais petit à petit, la personne parlant avec les pilotes se rend compte qu'il y a autre chose. Lorsque celui-ci pose des questions, les pilotes mettent un temps à répondre, sont beaucoup plus lents et donnent même des réponses incohérentes.
Finalement, vers 10 heures, la personne au sol n'arrive plus à entrer en contact avec les pilotes. Une alerte est déclenchée, et deux F-16 de l'armée grecque partent à la rencontre du vol 522.
L'avion approche dangereusement des côtes grecque et les pilotes des F-16 reçoivent l'ordre d'être prêts à abattre l'appareil muet.
Un des deux avions militaires s'approche prudemment du cockpit du B737. Ce qu'il y voit le surprend : le copilote est apparemment endormi sur les commandes, et le commandant de bord est absent. L'avion entre dans le système d'attente non loin de l'aéroport d'Athènes grâce au pilote automatique, les F-16 lui tournant toujours autour :
Le premier pilote de F-16 décide de regarder à l'intérieur de la cabine. Comme dans le cockpit, il ne voit que des passagers affalés, endormis avec leurs masques à oxygène.
L'avion continue de tourner autour d'Athènes, les pilotes de F-16 essayant d'entrer en contact avec l'appareil qui ne répond toujours pas.Tout à coup, un pilote de F-16, resté à côté du cockpit, voit un mouvement à l'intérieur. Il aperçoit une personne qui s'installe à la place du commandant. Le pilote de l'avion de chasse essaie de lui faire des signes, auxquels la personnes répond en agitant le bras. Le pilote, toujours à l'aide signes demande "Pouvez-vous continuer à voler ?". La personne inconnue répond négativement, en montrant du doigt le sol.
Quelques minutes plus tard, à court de carburant après 3 heures de vol, le réacteur numéro 1 s'éteint.
Bientôt suivi du réacteur numéro 2 qui s'arrête.
Les pilotes de chasse arrêtent d'escorter le B737 qui se rapproche du sol. A 40 km au nord d'Athènes, le vol 522 d'Hélios Airways est perdu par les contrôleurs aériens.
A 12H04 précise, exactement 3 heures après le décollage, le B737 s'écrase sur une colline inhabitée, non loin de la ville de Varnavas. Tout les passagers et membres d'équipage à bord périssent. 121 personnes.
L'enquête démontrera que l'accident est dû aux personnes qui ont fait la maintenance le jour même. Ils ont vérifié que la porte arrière droit était bien "étanche" en plaçant le bouton de contrôle de pressurisation sue "Manuel". Mais lorsque le contrôle a été fini, ils n'ont pas remis le bouton sur "automatique". Alors, en prennant de l'altitude, l'avion ne s'est pas pressurisé et l'oxygène est venu à manquer. Les sondes contrôlant l'air à l'intérieur de l'avion ont repéré le problème, ce qui a fait se déclencher les masques à oxygène. Dans le cockpit, une alerte s'est déclenchée. Les pilotes l'ont identifiée comme étant celle de "configuration décollage". Il s'agissait en fait d'une alarme de dépressurisation, qu'ils ont confondu avec celle de configuration décollage. Peu de temps après, une alarme "Master Caution" se déclenche, et les pilotes ne répondent plus aux appels de la maintenance au sol.
Les personnes n'ayant pas mis leurs masques à oxygène (dont les deux pilotes) tombent dans le coma. Peu à peu, les réserves des masques des passagers se vident, et ceux-ci tombent également dans le coma. La personne aperçu par le pilote du F-16 est un steward, qui a réussi à rester conscient pendant environ 1H30 grâce à des bouteilles d'oxygènes de réserve.
L'avion ayant volé deux fois la durée de vol prévu, il se retrouve à court de carburant et s'écrase sur une colline non loin d'Athènes.
J'ai fait cette série de screens dans le but de rendre hommage aux personnes qui ont péri dans cet appareil. La fait est que l'accident est dû à un simple bouton, réglé sur "manuel" au lieu d'"automatique". Cela montre la fragilité du monde dans lequel nous vivons.
Si des personnes ont été choquées par mes screens, je m'en excuse. Ce n'est pas du tout le but de cette série.
Paix à leur âme,
Amicalement,
HH
Alors voilà, j'ai décidé de faire un petit hommage au vol 522 d'Hélios Airways qui disparut le 14 août 2005 près d'Athènes au alentours de midi. L'émission que j'ai vue du crash m'a beaucoup marquée, et c'est pour cela que j'ai décidé de retracer le vol sous forme de screens. J'espère que vous apprécierez et que vous ne désapprouverez pas ma façon de rendre hommage aux passagers ainsi qu'à l'équipage.
Voici le premier groupe de screens sur le B737 au décollage de l'aéroport international de Larnaca à Chypre.
Je vais commenter les screens au fil du temps pour que vous compreniez ce qu'il s'est déroulé :
Le vol 522 d'Hélios Airways débute un jour d'août 2005, le vol s'annonce calme, le temps est splendide :
L'avion roule jusqu'a la piste :
Autorisation de décollage piste 04 :
V1, rotation :
V2. Il est 09H04 quand l'avion s'élève.
L'avion prend la direction d'Athènes, pour un vol d'une durée normale d'une heure et demie :
Tout à coup dans le cockpit, une alarme se déclenche. Les pilotes l'identifie comme étant une alarme de "configuration décollage", qui ne peut se déclencher qu'au sol. En cabine, les masques à oxygènes se déploient, certains passagers les mettent :
Les pilotes du vol 522 entrent en contact avec la maintenance au sol pour comprendre ce qu'il se passe.
Mais petit à petit, la personne parlant avec les pilotes se rend compte qu'il y a autre chose. Lorsque celui-ci pose des questions, les pilotes mettent un temps à répondre, sont beaucoup plus lents et donnent même des réponses incohérentes.
Finalement, vers 10 heures, la personne au sol n'arrive plus à entrer en contact avec les pilotes. Une alerte est déclenchée, et deux F-16 de l'armée grecque partent à la rencontre du vol 522.
L'avion approche dangereusement des côtes grecque et les pilotes des F-16 reçoivent l'ordre d'être prêts à abattre l'appareil muet.
Un des deux avions militaires s'approche prudemment du cockpit du B737. Ce qu'il y voit le surprend : le copilote est apparemment endormi sur les commandes, et le commandant de bord est absent. L'avion entre dans le système d'attente non loin de l'aéroport d'Athènes grâce au pilote automatique, les F-16 lui tournant toujours autour :
Le premier pilote de F-16 décide de regarder à l'intérieur de la cabine. Comme dans le cockpit, il ne voit que des passagers affalés, endormis avec leurs masques à oxygène.
L'avion continue de tourner autour d'Athènes, les pilotes de F-16 essayant d'entrer en contact avec l'appareil qui ne répond toujours pas.Tout à coup, un pilote de F-16, resté à côté du cockpit, voit un mouvement à l'intérieur. Il aperçoit une personne qui s'installe à la place du commandant. Le pilote de l'avion de chasse essaie de lui faire des signes, auxquels la personnes répond en agitant le bras. Le pilote, toujours à l'aide signes demande "Pouvez-vous continuer à voler ?". La personne inconnue répond négativement, en montrant du doigt le sol.
Quelques minutes plus tard, à court de carburant après 3 heures de vol, le réacteur numéro 1 s'éteint.
Bientôt suivi du réacteur numéro 2 qui s'arrête.
Les pilotes de chasse arrêtent d'escorter le B737 qui se rapproche du sol. A 40 km au nord d'Athènes, le vol 522 d'Hélios Airways est perdu par les contrôleurs aériens.
A 12H04 précise, exactement 3 heures après le décollage, le B737 s'écrase sur une colline inhabitée, non loin de la ville de Varnavas. Tout les passagers et membres d'équipage à bord périssent. 121 personnes.
L'enquête démontrera que l'accident est dû aux personnes qui ont fait la maintenance le jour même. Ils ont vérifié que la porte arrière droit était bien "étanche" en plaçant le bouton de contrôle de pressurisation sue "Manuel". Mais lorsque le contrôle a été fini, ils n'ont pas remis le bouton sur "automatique". Alors, en prennant de l'altitude, l'avion ne s'est pas pressurisé et l'oxygène est venu à manquer. Les sondes contrôlant l'air à l'intérieur de l'avion ont repéré le problème, ce qui a fait se déclencher les masques à oxygène. Dans le cockpit, une alerte s'est déclenchée. Les pilotes l'ont identifiée comme étant celle de "configuration décollage". Il s'agissait en fait d'une alarme de dépressurisation, qu'ils ont confondu avec celle de configuration décollage. Peu de temps après, une alarme "Master Caution" se déclenche, et les pilotes ne répondent plus aux appels de la maintenance au sol.
Les personnes n'ayant pas mis leurs masques à oxygène (dont les deux pilotes) tombent dans le coma. Peu à peu, les réserves des masques des passagers se vident, et ceux-ci tombent également dans le coma. La personne aperçu par le pilote du F-16 est un steward, qui a réussi à rester conscient pendant environ 1H30 grâce à des bouteilles d'oxygènes de réserve.
L'avion ayant volé deux fois la durée de vol prévu, il se retrouve à court de carburant et s'écrase sur une colline non loin d'Athènes.
J'ai fait cette série de screens dans le but de rendre hommage aux personnes qui ont péri dans cet appareil. La fait est que l'accident est dû à un simple bouton, réglé sur "manuel" au lieu d'"automatique". Cela montre la fragilité du monde dans lequel nous vivons.
Si des personnes ont été choquées par mes screens, je m'en excuse. Ce n'est pas du tout le but de cette série.
Paix à leur âme,
Amicalement,
HH