Salut
Et bien, je vois qu'il y a toujours autant d'engouement pour ma série par ici
Sans vous faire attendre plus longtemps, voici la suite et fin de ce périple
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nous revoici donc au dessus du désert nord-américain, en approche pour la très fameuse base 51.
Rien à déclarer pour le moment, à part que le sol est anormalement proche.
Anormal, vous avez dis ?
Ici, tout est anormal, croyez moi.
Quelques nuages, mais rien de bien dangereux ...
Notre destination se trouve quelque part sur notre droite, invisible ...
En approche ...
Un de nos derniers virages, préparez-vous, car ce que vous allez voir va vous convaincre que Lukla n'est pas l'aéroport le plus dangereux du monde.
Ici, nous sommes comme
hors du monde
réel. Toutes les règles que vous avez apprises ne fonctionnent pas ici. Groom Lake possède ses
propres règles.
Nous vous aurons prévenus. N'oubliez surtout pas de vous accrocher, et
pas seulement pour l'atterrissage.
On y est, voici les montagnes. Ici commence la partie la plus dure.
La tour de l'aéroport AR51 nous oblige à suivre à la lettre ces indications, même si l'avion nous indique de remonter car trop proche du sol.
Ah ! J'oubliais ! Croyez-vous en Dieu ?
Car vous allez en avoir besoin. Donc même une petite prière vite fait, c'est toujours ça de pris ...
Le GPWS fait des siennes, mais la tour nous
oblige de se tenir à la même altitude.
Dernier virage ...
Nous avançons toujours, en essayant d'oublier
là où nous allons, pour pouvoir se concentrer sur notre tâche.
De plus en plus proche du sol ...
Obligation d'éteindre le GPS, toujours pour éviter d'être pisté, ou épiés ...
"Too Low Terrain, Too Low Terrain" en boucle dans la cabine, ainsi que le fameux "Too Low Flaps" ou encore "Too Low Gear". C'est ça, la zone 51.
Vous ne rêvez pas, seuls quelques mètres séparent le sol de l'avion. Mais pas d'inquiétude : tout le monde peut se tromper sur Terre, pas les gars de Groom Lake. Ils auraient très bien pu calculer une marge entre le sol et l'avion de plus ou moins 5 centimètres, mais pour cela ils auraient dû vous demander ce que vous avez mangé hier et ce matin, donc nous nous en tenons à cela.
Ce n'est pas un mirage, nous sommes bien devant la Zone 51.
Nous y voilà.
Sortie des roues, des volets, décélération rapide mais tardive pour perdre le moins de temps possible.
Les réacteurs commencent à chauffer dangereusement, car nous n'allons plus assez vite et ne volons pas assez haut pour les refroidir.
C'est le moment de retenir son souffle.
Touché.
Nous roulons sur cette piste peu habituelle, afin d’attraper la première sortie.
Nous avançons encore un peu puis nous arrêtons et attendons les instructions.
"NA51, première à droite puis laissez-vous guider par le personnel au sol, fin de la transmission".
Quelques minutes plus tard, nous voici devant ce gigantesque hangar.
Arrêt des systèmes. A l'extérieur, on s'agite pour nous faire sortir.
On dis au revoir à notre appareil, puis nous descendons rapidement par la passerelle de fortune.
On nous presse de nous rendre à l'intérieur de "l'aérodrome". Nous ne verrons pas ce que nous transportions car, étant classé Top Secret, il nous est impossible à nous, pauvres civils, de comprendre de quoi il en retourne. Avant de perdre de vue l'avion, nous pouvons encore voir les militaires ouvrir les portes du hangar et pousser l'avion à l'intérieur. Nous verrons aussi un camion, amenant quelque chose ressemblant à une cage pour animaux dans le même hangar. Mais nous devons
oublier cela, pour notre bien et celui de tous.
Quelques dizaines de minutes plus tard, on nous amènera par camion banalisé jusqu'à l'aéroport de Las Vegas, d'où l'on prendra le vol NA28 à destination de New York, comme si tous cela n'était pas arrivé. Puis vous rentrerez chez vous, vous embrasserez votre femme ou votre mari et vos enfants, et vous ne pourrez rien leur dire. Quand quelqu'un vous dira "Ça te tenterais pas de savoir ce qu'il se passe dans la Zone 51 ?", vous répondrez "Absolument pas". Mais vous ne parlerez de ce vol à personne, car personne ne doit être au courant. 3 heures de votre vie ont été effacées, vous n'êtes jamais venu dans la Zone 51, vous n'avez même jamais posé le pied au Nevada.
Vous avez simplement amené près de 200 personnes à New York, à bord d'un 757 de la North American.
Le vol 51 ? Jamais entendu parler, merci de passer votre chemin.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Voilà, encore une fois, j'espère que ça vous a plu (peut être passionné qui sait ?) !
Avez de vous quitter je souhaite vous informer que ces screens s’autodétruiront d'ici 5 minutes, donc vous avez intérêt à commenter rapido !
(Je rigole,
of course )
Bonne journée à tous !
Amic',
HH